Pour certains influenceurs surtout ceux qui sont membres du collectif tribune des influenceurs, cette nouvelle loi est un véritable coup de tonner. Toutefois, si on analyse bien cette proposition de loi, on peut très vite conclure qu’elle est très bénéfique surtout pour les consommateurs.
L’activité d’influence est désormais définie par la loi
Dans le premier article de cette nouvelle loi, on désigne un influenceur comme un professionnel qui opère dans la sphère commerciale. A ce titre, il n’a aucune habilitation de proposer des conseils ou des recommandations comme les personnes attitrées (coach sportif certifié, nutritionniste…). En gros donc, un influenceur est en quelque sorte quelqu’un qui propose du contenu publicitaire.
Dans le deuxième article, il se focalise surtout sur les influenceurs mineurs. Sur différentes plateformes et principalement sur youtube, un enfant influenceur pourrait facilement gagner plus de 10 000 euros par mois. De ce fait, de nouvelles réglementations vont être imposées comme le fait de bloquer une partie de leur salaire jusqu’à leur majorité.
Comme autre fait marquant relatif à cette nouvelle loi, il y a l’interdiction totale aux influenceurs de faire la promotion de produits médicamenteux et de chirurgie esthétique. En entravant cette loi, le concerné pourrait courir le risque d’avoir une peine de prison. Après, le fait de ne pas faire mention contenu sponsorisé dans ses vidéos, story ou publication pourrait également conduire à une amende.
Le comportement de certains Youtubeurs a fait le bad buzz
Avant la proposition de cette loi, le collectif tribune des influenceurs a lancé une campagne de pétition. Très vite des youtubeurs renommés comme Cyprien, Seb la Frite et Squeezie qui d’ailleurs est l’initiateur de balance ton Youtubeur ont répondus1 à l’appel. Mais ce qui est ironique, c’est qu’ils ont signé la contestation de cette nouvelle loi sans faire de lecture. En conséquence, ces comportements ont tout de suite créé des polémiques sur les réseaux sociaux et certains internautes étaient même indignés.
Le projet de loi adopté par unanimité par l’assemblée nationale
Malgré les efforts qui étaient tout de même très bancales de la part de la tribune des influenceurs, la proposition de loi a été votée à l’unanimité. Et ce n’est qu’une première car très prochainement, d’autres lois qui visent à lutter contre la fraude et le droit des consommateurs sont aussi actuellement en gestation.