
Sur MYM, une photo vendue à l’unité ne dépasse généralement pas 45 euros. Dans la majorité des cas, le tarif oscille entre 4,99 et 30 euros, avec un plafond rarement franchi au-delà de 45 euros, même pour des contenus considérés comme exclusifs. À titre de comparaison, OnlyFans autorise des créateurs à proposer des photos individuelles à plus de 500 euros, sans que cela choque leur clientèle la plus fidèle. Cette différence tarifaire flagrante entre les deux plateformes ne relève pas d’une simple stratégie commerciale : elle s’appuie sur une logique bien différente du modèle économique adopté par chacune.
Mym mise sur l’abonnement mensuel
La priorité de MYM est avant tout de fidéliser les abonnés grâce à un contenu régulier et accessible. Le modèle repose principalement sur des abonnements payants, dont le coût moyen s’élève à 9 euros par mois. Cette formule permet aux abonnés d’accéder à une galerie privée de photos et vidéos, actualisée régulièrement par le créateur ou la créatrice. L’objectif n’est donc pas de maximiser le revenu sur chaque photo vendue, mais plutôt de générer un flux stable et prévisible de revenus grâce aux souscriptions.
Cette stratégie permet aussi aux utilisateurs de mieux anticiper leurs dépenses, tout en donnant aux créateurs une base d’abonnés sur laquelle ils peuvent construire une relation durable. En 2023, plus de 70 % des revenus générés sur MYM provenaient directement des abonnements, selon les estimations de plusieurs analystes du secteur.
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Contenus personnalisés : un levier financier important
En complément de l’abonnement mensuel, MYM propose des sessions privées ou des contenus sur demande, dont le prix peut atteindre jusqu’à 1000 euros. Ce type de contenu repose sur des requêtes très ciblées émanant des abonnés. Il peut s’agir de vidéos personnalisées, de photos sur mesure ou même de conversations privées prolongées.
Ces interactions génèrent une source de revenus non négligeable, surtout pour les profils les plus suivis. Néanmoins, elles restent marginales dans la stratégie de monétisation globale, en comparaison du poids des abonnements. En revanche, sur OnlyFans, le système est plus orienté vers la vente à l’acte : chaque contenu peut être tarifé individuellement, même de manière excessive, pour répondre à une logique d’exclusivité.
Modèle onlyfans : monétisation à l’unité plus agressive
Sur OnlyFans, l’approche est plus souple en matière de tarification. Les créateurs ont la possibilité de fixer un prix libre pour chaque contenu, sans restriction supérieure. Cette liberté tarifaire pousse certains à vendre des photos à plusieurs centaines d’euros, avec parfois un storytelling marketing qui justifie le tarif élevé : rareté, exclusivité, ou réponse à une demande très personnelle. Cette méthode séduit une frange d’utilisateurs prêts à payer davantage pour une expérience personnalisée, quitte à le faire ponctuellement plutôt que de s’engager sur un abonnement régulier.
D’après les chiffres de Statista, 25 % des revenus générés sur OnlyFans en 2023 provenaient de contenus à la demande, soit bien plus que la part occupée par ce canal sur MYM. Cela reflète une stratégie plus agressive sur la valorisation de chaque publication.
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Mym privilégie la régularité au spectaculaire
L’orientation prise par MYM repose donc sur un modèle plus accessible, où la modération des prix unitaires permet de rassurer les abonnés et de les inciter à s’engager sur le long terme. Contrairement à OnlyFans, MYM n’encourage pas la flambée des prix pour une seule photo, mais cherche à construire une relation régulière entre les créateurs et leur public.
En résumé, la différence de prix entre MYM et OnlyFans s’explique principalement par le choix de deux modèles économiques distincts : l’un fondé sur la fidélisation via l’abonnement, l’autre sur la valorisation ponctuelle des contenus exclusifs. Ces stratégies s’adressent à des audiences différentes, aux attentes tout aussi variées.