
Lancée à Lyon en 2019, la plateforme MYM Fans s’est hissée parmi les acteurs dominants du contenu privé rémunéré, notamment dans le secteur adulte. Son fonctionnement repose sur un principe simple : mettre en relation directe les créateurs et leurs abonnés via un système d’abonnement mensuel, sans publicité ni dépendance aux réseaux sociaux traditionnels.
D’après les données disponibles début 2024, plus de 5 millions de comptes utilisateurs ont été créés, dont environ 250 000 créateurs actifs. Le revenu généré par la plateforme dépasserait les 60 millions d’euros annuels, en hausse constante depuis sa création. Cette dynamique s’explique en grande partie par l’engagement d’un public fidèle, attiré par une promesse de contenu sur mesure, confidentiel et accessible à tout moment.
Les revenus sur mym peuvent dépasser 1 000 euros par mois pour un créateur moyen
La rémunération des créateurs est au cœur de l’attractivité de MYM. Contrairement aux modèles publicitaires ou aux rémunérations aléatoires des réseaux traditionnels, tout comme sur onlyfans chaque créateur fixe son tarif mensuel (généralement entre 9 € et 29 €), en plus de pouvoir vendre des contenus « à la carte ».
Selon les estimations internes à la plateforme :
- Un profil actif engrange en moyenne entre 800 € et 1 200 € par mois ;
- Les profils les plus suivis peuvent générer entre 10 000 € et 20 000 € mensuels ;
- Les créateurs reçoivent jusqu’à 80 % des revenus nets, le reste étant prélevé par MYM au titre des frais de gestion.
À cela s’ajoute un programme d’affiliation qui permet aux créateurs de gagner un pourcentage des revenus des personnes qu’ils parrainent. Ce levier de croissance interne dynamise fortement le bouche-à-oreille.
Chaque créateur propose une expérience personnalisée à ses abonnés
L’un des points forts de MYM est la liberté laissée aux créateurs dans la gestion de leur contenu. Ils peuvent envoyer des photos ou vidéos directement à leurs abonnés, proposer des médias privés sur demande, planifier des lives réservés, ou encore répondre à des requêtes payantes. Cette diversité d’interactions contribue à renforcer la fidélité des fans.
MYM a également mis en place des outils pour :
- Limiter la diffusion d’un média à une période précise,
- Contrôler l’accès par type d’abonnement,
- Créer des packs exclusifs,
- Sécuriser les échanges privés.
Les chiffres montrent que le taux de réabonnement dépasse les 45 %, preuve de l’attachement des abonnés à une relation personnalisée avec les créateurs.
La confidentialité sur mym rassure autant les créateurs que les abonnés
La question de la discrétion est au cœur de la stratégie de MYM. Pour éviter tout embarras, la plateforme n’apparaît jamais sous son nom sur les relevés bancaires. Les paiements passent par un intermédiaire sécurisé, garantissant l’anonymat des abonnés.
Du côté des créateurs, un processus de vérification rigoureux est imposé : pièce d’identité, signature électronique, validation manuelle. Cela garantit l’authenticité des profils tout en limitant les risques de fraude. Une équipe dédiée à la modération intervient également en cas de non-respect des règles (contenus volés, usurpations, etc.).
Mym Fans mise sur des outils internes pour booster la visibilité des profils
Pour se démarquer, MYM ne laisse pas les créateurs livrés à eux-mêmes. La plateforme propose plusieurs dispositifs de mise en avant :
- Un classement évolutif basé sur l’activité et l’interaction,
- Une vitrine dédiée aux nouveaux profils,
- Une carte interactive qui permet de découvrir les créateurs par région,
- Un moteur de recherche interne amélioré, intégrant des filtres visuels et thématiques.
Grâce à ce système, environ 1 utilisateur sur 7 découvre un nouveau profil via l’interface interne, sans passer par un lien externe. Cela réduit la dépendance aux réseaux sociaux, où la visibilité est de plus en plus restreinte.
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Le modèle économique de mym repose sur une diversification des revenus
MYM ne se limite pas aux abonnements. Les créateurs peuvent développer des revenus complémentaires par :
- La vente directe de médias (photos, vidéos, messages vocaux),
- Les pourboires (« tips ») laissés par les abonnés,
- Les interactions privées, souvent plus rentables que les abonnements standards,
- Les campagnes personnalisées (calendriers, contenu à thème, etc.).
Cette diversification permet de maintenir un revenu stable même en cas de perte temporaire d’abonnés. D’après les retours internes, près de 35 % des revenus d’un créateur actif proviennent de ventes ponctuelles en dehors de l’abonnement mensuel.
Face à onlyfans, mym séduit par son ancrage francophone et sa stratégie ciblée
Dans un secteur dominé par des géants comme OnlyFans ou Fansly, MYM adopte une approche différente : concentration sur le marché francophone, interface en français natif, service client basé en France, règles adaptées au droit européen. Ce positionnement attire de nombreux créateurs francophones qui ne souhaitent pas évoluer dans un environnement anglo-saxon.
En comparaison avec ses concurrents :
- MYM affiche un temps moyen de session de 6 minutes, contre 4,2 minutes pour Fansly ;
- Son taux de rebond est inférieur à 40 %, preuve d’un engagement utilisateur plus fort ;
- Le panier moyen par abonné dépasse 13 € par mois, un chiffre supérieur à celui des autres plateformes d’abonnement privé.
Mym ambitionne une expansion internationale tout en consolidant sa base française
Pour 2025 et au-delà, MYM prévoit une série d’initiatives pour étendre son influence tout en renforçant sa stabilité :
- Ouverture vers l’Amérique latine : +53 % d’utilisateurs mexicains et colombiens depuis le début de l’année,
- Développement d’une application mobile propriétaire, afin de réduire sa dépendance aux navigateurs,
- Création de nouvelles fonctionnalités de mise en relation directe, comme la réservation de créneaux live ou les contenus géolocalisés.
L’entreprise prévoit également de doubler ses effectifs à Lyon et Paris pour accompagner la croissance. L’objectif affiché : atteindre les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel d’ici 2026 et dépasser les 10 millions d’utilisateurs inscrits, dont une majorité francophone.