Tibo InShape, en colère, clashe sévèrement ses haters !
Le célèbre youtubeur Tibo InShape a franchi un cap. Après des années de critiques répétées, de moqueries sur son physique ou ses opinions, il a décidé de répliquer frontalement. Sur X (anciennement Twitter), l’influenceur a posté un message qui a fait l’effet d’une déflagration : « Je suis musclé, riche, célèbre, marié, je fais bosser ma famille et je crée de l’emploi en France. »
Ce tweet, à la fois provocateur et assumé, a suscité des milliers de réactions en quelques heures. Certains ont salué le courage et la franchise du sportif, d’autres ont dénoncé une forme d’arrogance. Mais une chose est certaine : Tibo InShape n’a laissé personne indifférent.
Ce coup de sang médiatique relance une question récurrente dans la vie des influenceurs : jusqu’où peut-on supporter les attaques publiques avant de riposter ? Et pourquoi cette sortie a-t-elle eu un tel écho ?
La montée en puissance d’un géant du fitness
Avant d’analyser cette réaction, il faut rappeler d’où vient le phénomène Tibo InShape, de son vrai nom Thibaud Delapart. Originaire du Sud-Ouest de la France, il a bâti sa notoriété sur des vidéos de musculation dès 2013. À une époque où le fitness français sur YouTube en était à ses débuts, il a su imposer son style : un ton énergique, des vidéos accessibles et un humour simple mais fédérateur.
Aujourd’hui, sa chaîne compte près de 27 millions d’abonnés et cumule plus de 21 milliards de vues. Ces chiffres impressionnants font de lui le youtubeur francophone le plus suivi. Sa réussite dépasse les frontières : ses vidéos sont traduites, partagées, reprises dans des médias étrangers.
En parallèle, il a lancé sa marque de vêtements et d’accessoires de musculation, ainsi qu’une salle de sport à Toulouse, qui attire des passionnés venus parfois de tout le pays. D’après plusieurs estimations issues d’agences spécialisées dans le marketing d’influence, un créateur de sa taille peut générer entre 20 000 et 100 000 € par mois via la publicité YouTube, sans compter les ventes et partenariats externes.
Cette réussite, qu’il affiche ouvertement, dérange autant qu’elle fascine. Pour certains, il incarne la discipline et la persévérance ; pour d’autres, il représente une caricature du coach trop sûr de lui. Et c’est précisément ce clivage qui a alimenté la tension autour de son nom.
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Tibo inshape harcelé en ligne : le revers du succès
Avec la popularité viennent les critiques. Sur les réseaux, les moqueries et insultes se multiplient depuis des années. Certains reprochent à Tibo InShape un ton jugé “moralisateur”, d’autres critiquent son humour jugé “daté” ou ses prises de position. À chaque publication, les commentaires oscillent entre admiration et dérision.
Un phénomène accentué par l’algorithme : plus une vidéo génère de réactions, plus elle est mise en avant. Résultat : la visibilité du youtubeur attire autant les fans que les haters. Et cette surexposition devient un piège : la moindre phrase sortie de son contexte devient un sujet de débat.
Selon une étude publiée par Ipsos en 2024, près de 41 % des influenceurs français affirment avoir déjà été victimes de harcèlement en ligne. Les hommes du secteur sportif ne sont pas épargnés : moqueries physiques, soupçons de dopage, accusations de superficialité… La violence verbale est constante.
Pour un créateur comme Tibo InShape, dont l’image repose sur la discipline et la motivation, ces attaques répétées peuvent fragiliser la communication. Le silence devient alors difficile à maintenir.
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“Je suis musclé, riche et célèbre” : le tweet qui a secoué internet
Le 2 octobre 2025, Tibo InShape a choisi de répondre. Sur son compte X, il écrit :
« Je suis musclé, riche, célèbre, marié, je fais bosser ma famille et je crée de l’emploi en France. Bien sûr que je me fais critiquer et insulter sur les réseaux au quotidien, c’est le prix à payer et je l’accepte avec plaisir. »
Un message court, mais lourd de sens. L’influenceur ne cherche ni à convaincre ni à s’excuser : il affirme sa réussite et assume les critiques comme un effet secondaire de son exposition. En quelques heures, le message dépasse les 10 millions de vues, et le hashtag #TiboInShape grimpe en tendance.
Pour certains internautes, ce tweet est une claque bienvenue : un rappel que le succès n’efface pas les attaques, mais qu’il se défend par la confiance en soi. Pour d’autres, c’est une sortie jugée hautaine. Quoi qu’il en soit, la stratégie a marché : Tibo InShape a repris le contrôle du discours médiatique.
La réaction des internautes : entre soutien et ironie
Les commentaires se sont multipliés sur toutes les plateformes.
– Du côté des soutiens, beaucoup saluent sa lucidité : “Il bosse dur, il mérite sa réussite.”
– Du côté des critiques, on parle d’un “ego mal placé” ou d’un “complexe de supériorité”.
Mais au-delà des opinions, une constante apparaît : le buzz relance son audience. Chaque polémique, chaque débat, attire de nouveaux curieux. Les statistiques de sa chaîne montrent souvent une hausse d’engagement après une séquence médiatique controversée. C’est la mécanique même de la viralité : la controverse attire, fidélise et monétise.
D’ailleurs, selon une analyse publiée par SocialBlade, ses vidéos postées après cet épisode ont connu un taux d’engagement supérieur de 23 % à la moyenne des mois précédents. Autrement dit, le “bad buzz” se transforme souvent en opportunité économique.
Pourquoi tibo inshape a tout intérêt à parler ?
Sa réaction n’est pas impulsive ; elle s’inscrit dans une stratégie de communication maîtrisée. En choisissant de répondre, il provoque un débat sur ses propres termes : c’est lui qui fixe le ton, la narration et les thèmes.
Cela lui permet de rappeler qu’il n’est pas qu’un “youtubeur muscu”, mais un entrepreneur français qui emploie plusieurs personnes. Son message renverse la critique : il ne se justifie pas, il se positionne comme un exemple de réussite à la française.
De plus, dans une économie d’influence saturée, se taire revient parfois à disparaître. En suscitant le débat, il reste au centre de l’attention. Et chaque mention, chaque retweet, alimente l’algorithme et donc sa visibilité.
D’un point de vue marketing, cette posture est habile : elle transforme une faiblesse (les critiques) en atout (le buzz). La frontière entre sincérité et stratégie devient floue — mais sur les réseaux, c’est souvent cette ambiguïté qui garantit la longévité.