
Fondée par Yomi Denzel, Mindeo attire l’attention en raison des rémunérations généreuses qu’elle affirme proposer, avec certaines annonces évoquant jusqu’à 200 000 euros par an. Cette entreprise en pleine expansion dans le secteur de la vente à distance et du marketing digital semble séduire de nombreux profils grâce à un modèle fondé sur la flexibilité et la performance commerciale.
Mais derrière cette promesse se cachent des réalités contractuelles et fiscales qu’il convient de bien comprendre. Qui peut réellement atteindre un tel niveau de revenus ? Quels sont les postes concernés ? Et surtout, faut-il prendre cette somme comme un salaire net, ou comme une base de chiffre d’affaires brut lié à un statut indépendant ?
Un Chief operating officer gagne environ 16 000 euros par mois
Parmi les différents profils recrutés par Mindeo, plusieurs fonctions sont proposées, allant de la création de contenu à la gestion du support client, en passant par des rôles plus techniques comme les growth managers ou les closers spécialisés dans la vente high ticket. Toutefois, l’un des postes les plus élevés dans la grille de rémunération reste celui de Chief Operating Officer.
Selon les données disponibles, ce poste stratégique permettrait de percevoir un revenu mensuel avoisinant 16 000 euros, soit près de 192 000 euros sur une année complète. Un tel montant reste néanmoins réservé à des profils expérimentés, avec une forte capacité de coordination, une vision business globale et une implication opérationnelle importante.
Les autres fonctions proposées chez Mindeo, bien que moins rémunérées, offrent tout de même des gains moyens autour de 4 100 euros mensuels. Cette moyenne s’explique par le fait que certains rôles, notamment les postes de closer, peuvent générer des commissions élevées en fonction du volume de ventes conclues.
Mindeo : propose une grande liberté géographique
L’un des attraits majeurs de Mindeo réside dans son mode de travail entièrement à distance, qui permet à ses collaborateurs de travailler depuis n’importe quel pays, à condition de remplir les objectifs fixés. Cette souplesse géographique attire des profils à la recherche d’un meilleur équilibre entre vie personnelle et activité professionnelle.
Cependant, cette liberté n’exclut pas l’exigence : les résultats restent suivis de près et des objectifs de performance sont fixés selon les postes. Les closers, par exemple, sont soumis à un rythme soutenu afin de maintenir un niveau de vente élevé, tandis que les autres intervenants doivent livrer un travail régulier pour garantir la fluidité de l’ensemble du processus commercial.
En complément du revenu de base, certains collaborateurs — notamment les commerciaux — bénéficient de commissions sur les ventes, ce qui peut augmenter leur chiffre d’affaires global de manière significative.
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Attention, mindeo ne propose que des contrats en freelance
Malgré les niveaux de rémunération annoncés, il est important de souligner que Mindeo ne recrute pas en contrat salarié. L’ensemble des collaborations se fait via un statut freelance, ce qui signifie que les montants mentionnés correspondent à un chiffre d’affaires brut, et non à un salaire net.
Ainsi, un revenu annoncé à 4 000 euros par mois doit être relativisé : ce montant devra encore couvrir les charges sociales, les impôts, les frais liés à l’activité, ainsi que la gestion administrative. Une fois toutes les déductions effectuées, le revenu réellement disponible pour le freelance est bien inférieur au chiffre initialement perçu.
Ce modèle peut convenir à des profils autonomes, capables de gérer leur structure administrative, mais nécessite aussi de maîtriser les contraintes du statut indépendant pour éviter les erreurs de calcul ou les mauvaises surprises fiscales.